Avis sur les autres classes
Leogriffe : Fascinant. Cet immuable courage, l'ardeur de cœurs bien souvent débordant de vaillance. Etaient-ce là de simples mirages, perpétués par les exploits de quelques élèves, ou au contraire une généralité qui poussait tous les Leogriffes à apprécier les sports, le vol et les actes héroïques ? Orion brûlait de le découvrir. Peut-être qu'un test de courage impromptu lui offrirait une réponse adéquate ?
Aquilus : Ennuyant. Bien qu'il n'ait jamais vraiment eu d'avis fixe sur ses camarades Aquilus, le jeune Animatos ne pouvait s'empêcher de sentir une certaine lassitude lorsqu'en laissant son esprit vagabonder, il songeait à leurs nombreuses réussites et distinctions.
Ursustellis : Amusant. Appréciateur de quelques fêtes rondement organisées, Orion ne rechigne pas à se délecter de la légèreté offerte par les enfants de l'Ours. Étrangement, de toutes les maisons, Ursustellis reste de loin celle qu'il juge la plus honnête.
Magic questions
"
Si tu devais créer un sortilège, celui-ci te permettrait de :- De protéger les autres
- D'augmenter tes performances
- De repousser les créatures malveillantes
- De mettre hors d'état de nuire tes adversaires"
"
Qu'est-ce que tu as le plus de mal à supporter :- La solitude
- L'imprévu
- L'ignorance
- L'ennui
- L'injustice"
"
Quelle est la chose que tu désires le plus apprendre à Andromède :- Tous les secrets du domaine
- Tous les sorts et maléfices
- L'art de me défendre et de défendre tout le monde de la magie et du mal
- Le vol sur un balai
- Je prends ce qu'on m'offre et c'est tout "
Quel est le familier que tu rêverais d'avoir ? Catreyu
Histoire
Il pleut doucement sur la ville,
D'en haut tombe goutte à goutte la lumière
où les étoiles pendent jusque dans ta bouche.
Je ne connaissais que la présence ou l'absence,
Des bouches au fond des puits des yeux au fond des nuits,
Et ton rire qu'un éclat brise.« … car de l'absence découle les amers douceurs de la mélancolie, comme le dernier rayon d'un ciel crépusculaire se meurt sous le poids vibrant des astres et de la nuit. »
Au départ, il n'y avait qu'eux, et cet amour vibrant et magnifique que l'on imagine à travers quelques rêves chimériques. Étourdissant mirage sentimental, qui soudain éclate au cœur d'une réalité qu'on espère éternelle.
La beauté de toute chose se traduit d'éphémère.
Portés par la fraîcheur des nuits d'automne, Ada et Eliott Aindreis donnèrent naissance à leurs enfants sous les flots d'un océan d'étoiles filantes. Les orionides. L’aîné reçu ainsi pour prénom la source même de ce phénomène astronomique, tandis que sa jumelle adoptait celui de son astre la plus brillante ; Rigel.
Une vie simple et heureuse s'offrit à eux, à travers les rues pavées de Stockholm, bercé par les effluves marines ou celles, plus douces, des gâteaux aux amandes que leur mère avait pris l'habitude de préparer pour le goûter. Délicate réminiscence qui aujourd'hui encore, nimbait Orion d'une certaine mélancolie, lorsque, par hasard, il venait à retrouver ces odeurs d'antan.
En cela leur enfance aurait pu être épanouissante de tendresse.
Si aucun mensonge ne s'y était immiscé.
Lors de sa première transformation, le jeune garçon devait être âgé d'environs cinq ans. Sûrement avait-il souhaité, au fond de lui, pouvoir ressembler à ces adorables animaux, qui depuis toujours n'avaient de cesse que d’apparaître à ses côtés. Loin de se douter des nombreuses réactions qu'il avait suscité au sein de sa famille, Orion s'était simplement senti plus libre, nimbé d'une joie qu'il savait aujourd'hui être dû à cet extatique sentiment de plénitude.
Un doux miaulement, et sa mère fut la première à réagir ; paniquée, son père avait dû l'empêcher de martyriser sa forme féline, persuadée que d'une manière ou d'une autre elle lui avait dérobé son précieux fils. Rigel tout au contraire s'était aussitôt émerveillée, désireuse de caresser cette adorable boule de poils noirs.
Au final, seul son paternel n'avait pas semblé surpris d'un tel don, car dans son regard ne résidait déjà plus qu'une immuable angoisse.
Né mage-pur, originaire de France, ce dernier avait autrefois voyagé vers quelques lointains pays avant de rencontrer l'amour de sa vie ; Ada. Malheureusement trop effrayé à l'idée de la perdre, s'il venait à lui révéler ses véritables origines, Eliott Aindreis avait tût tout au fond de lui cette facette de sa vie. Craintes étouffantes qui depuis tant d'années forgeaient les liens de leur famille.
Pourquoi alors, n'avait-il pu faire preuve d'un peu plus d’honnêteté ? Orion se mit à haïr le mensonge.
Peu après cet incident, sa mère disparue une semaine entière. Et même si leur père n'avait de cesse que de les rassurer, le noiraud se rappelait encore de leur peur enfantine la plus tenace ; l'abandon. Les larmes de sa sœur lors des nuits trop sombres, et ses propres angoisses s'étaient tues avec son retour.
Tout redevint normal. Une vie simple et heureuse s'offrait à nouveau à eux, bercé d'amour et de tendresse.
Douce utopie, mirage d'une enfance qu'Orion ne comprit que plus tard, en même temps que le sens du mot faux-semblant.
Il y eut d'abord ces légers tremblements, dans les caresses pourtant douces de sa mère. Puis les regards insoutenables, et enfin ce calme froid qui, à la manière d'un hiver sans fin, s'était installé entre ses parents.
Sans confiance, leur amour s'était tari de lui-même.
Plus inquiet pour Rigel, pourtant dépourvue de magie, que pour lui-même, le noiraud jusqu'à ses treize ans avait feint l'ignorance. Arrêtant ses transformations impromptues, taisant au fond de lui cette moitié qui pourtant le définissait tout autant que le reste. Réitérant les erreurs de son père.
Jusqu'à l'aube de son quatorzième anniversaire.
Orion n'avait jamais affectionné les jours de pluie. Cette dernière avait le don de le rendre maussade, et lui donnait l'envie de passer ses heures à dormir sous une couverture chaude et duveteuse. Peut-être que sa sœur en profiterait pour coiffer ses longs cheveux de jais, tout en lui racontant une énième mésaventure ? Dû moins l'aurait-il envisagé, si ses parents ne lui avait pas annoncé leur séparation.
Peu désireux de se remémorer un tel instant, Orion ne gardait en mémoire que l'ultime étreinte que Rigel lui avait offerte, avant qu'il ne s'envole avec son père pour une certaine ville de France nommée Strasbourg.
Un simple mensonge venait de lui dérober son lien le plus précieux.
A partir de cet instant, et jusqu'à aujourd'hui, le noiraud fit le choix de la vérité, qu'importe son prix. Aidé par son père, il se mit enfin à apprendre la magie ; étudiant avec assiduité, aux côtés de son adorable familier, cet univers si particulier qui pourtant, devait rester secret. Andromède. Attendant simplement le jour où, sans crainte, il pourrait retrouver sa sœur.
Qui êtes-vous IRL ?
Une simple moldue, venue déposer mes valises sur votre magnifique forum. De nature un peu timide je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais sachez que j'ai hâte de faire votre connaissance ! Oh et, vous pouvez m'appeler Caly, c'est promis je suis gentille.